La répartition par académie des postes dans l'enseignement public pour la rentrée 2023, annoncée par le gouvernement le 10 décembre 2022, révèle la suppression d’environ 2 000 postes enseignants. La baisse du nombre d’élèves est mise en avant pour justifier cette décision.
À la rentrée 2023, 2 000 postes d’enseignants seront supprimés dont 1 000 postes d’enseignants du premier degré, selon le projet de loi de finance du gouvernement.
Moins d’élèves, moins d’enseignants : à l’école primaire, il serait question d’environ 64 000 élèves en moins. Le second degré rencontre le même problème, mais à moindre échelle (-840 élèves).
Les académies de Lille et de Paris sont les plus touchées par les suppressions de postes. 155 postes seront supprimés à Paris, et 150 le seront à Lille. Au contraire, certaines académies auront de nouveaux postes à pourvoir, comme Montpellier ou Lyon.
Le ministère prévoit, cependant, la création de nouvelles classes Ulis (Unité localisée pour l’inclusion scolaire) et réserve 134 moyens d’enseignement au déploiement du plan autisme.
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