Le 27 juin, lors d’un déplacement à Marseille, Emmanuel Macron a soulevé la question de la durée de vacances scolaires estivales. Selon lui, les enfants « partent trop tôt » et sont en congé trop longtemps. Cela serait synonyme d’inégalités entre les élèves.
« On bourre les semaines de nos enfants. C’est parce qu’ils partent trop tôt et ont des vacances qui se sont allongées ces vingt dernières années qu’ils arrivent crevés tous les soirs », a affirmé le président de la République. Il ajoute, en faisant référence à une enquête menée par la Depp en mars dernier, que « les enfants reviennent au 1er septembre avec les compétences qu’ils avaient un mois ou un mois et demi avant l’arrêt des cours ». En réponse à ce problème, le dispositif « vacances apprenantes » a été renforcé.
Des vacances qui s’allongent ?
Pour ce qui est des vingt dernières années, les vacances scolaires se sont raccourcies en France. Selon des collègues de France Info, on comptait « 65 jours » de vacances d’été « au début des années 2000 », contre « 56 ou 57 jours dans les années 2020 ».
Une question épineuse
Repenser les temps de vacances « ne se fait pas du jour au lendemain », comme l’a précisé Olivier Véran, porte-parole du gouvernement. Il faut tenir compte du rythme éducatif adapté aux enfants. Dans ce domaine, le spécialiste François Testu interrogé par Libération affirme que les vacances d’été sont un « temps fondamental pour les enfants ». Selon lui, le problème vient du dispositif de la semaine de quatre jours qui ne permet pas d’« étaler le temps scolaire sur la semaine », ce qui conduit à une plus grande fatigue des élèves.
Dans tous les cas, la question des vacances ne sera pas étudiée « pour l’année scolaire qui vient », selon Emmanuel Macron.
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