Bonnes feuilles : Réussir son entrée en production d’écrits GS-CP

Soumis par Florent le 06 mai 2020
GS
CP
Ressources professionnelles

On connaissait déjà la série des “Réussir son entrée en...” (grammaire, vocabulaire...) à destination des élèves de cycles 2 & 3, mais pas encore pour les maternelles. La curiosité nous a donc poussé à chercher à en apprendre davantage sur ce titre dédié à la production d’écrits au cycle 1 où l’on retrouve l’influence d’un certain A. Ouzoulias...

Curieusement, cet ouvrage est né de votre expérience, non pas en français, mais en EPS...
A. Chabrillanges : Oui, en tant que conseillère pédagogique EPS, j’ai formé beaucoup d’enseignants à la danse de création[1]. Il me semblait que la production d’écrit s’apparentait à une même démarche : partir d’un inducteur, créer un répertoire et construire une phrase.

Vous faites référence dans votre ouvrage à 2 notions : la syllabe, et le groupe de souffle. De quoi s’agit-il ?
C’est André Ouzoulias qui est le père de cette notion. Il part du fait que l’enfant qui ne sait pas lire (GS, début CP) ne segmente la chaîne orale qu’en syllabe ou groupe de souffle. Le groupe de souffle -ou clause- est un ensemble de mots que l’on dit en une seule fois avant de respirer.

Vous proposez 2 types de séquence (des situations génératives, et des récits de vie) qui permettent de créer des matrices, comme le faisait A. Ouzoulias...
Ccela correspondait exactement au statut de l’inducteur en danse en démarche de création. Les élèves ont besoin d’être soulagés de la cohérence sémantique pour mobiliser leur attention essentiellement sur le choix et l’orthographe des mots.

Quelles réactions avez-vous pu observer en classe lors de la conduite de ces séquences pédagogiques ?
Je pense à une petite fille de CP qui voulait écrire le mot « amusant ». Elle lève le doigt, m’épèle le début du mot et me demande si c’est le [B] de maman ou de Clément. Puis je lui demande de me transformer le mot au féminin et elle me répond « amusante ». Elle me répond alors qu’il y a un T muet à la fin du mot. Voilà un exemple d’une élève qui a compris que l’orthographe lexicale ne s’invente pas. C’est tout l’objet de cette démarche qui doit être commencée le plus tôt possible.

Retrouvez l’interview intégrale sur www.laclasse.fr


Retz, 23,90 €
 

 

 

 

[1] Un exemple de danse de création : https://cutt.ly/mrBqmzE

 

Articles similaires

Partagez cet article