Les expérimentations de l’uniforme à l’école se précisent

Publié le 06 mars 2024 par Loris
Les expérimentations de l’uniforme à l’école se précisent

Certaines collectivités volontaires adoptent dès à présent l’uniforme dans des écoles pilotes dans le cadre de l’expérimentation menée par Gabriel Attal. La date de dépôt de candidature est reportée au mois de juin pour les établissements indécis.

« Je suis partagé sur la question de l'uniforme et pas encore convaincu que c'est une solution qui permettrait de tout régler », annonce Gabriel Attal sur FranceInfo le 6 décembre 2023. Pour mettre fin à ses doutes, il souhaite organiser une « expérimentation à grande ampleur ». Idée qu’il réitère fin janvier 2024, en soulignant que « l’expérimentation du port de l’uniforme sera déployée dans des établissements ces prochains mois avant d’être évaluée et possiblement généralisée à la rentrée 2026 ». Le but est de mesurer l’impact « sur l'autorité à l'école, sur le harcèlement scolaire, sur les questions de laïcité ». « Si c'est efficace, on pourra avoir un vrai débat sur la généralisation de l'uniforme en France, mais au moins, ça se fera sur une base scientifique », ajoute le Premier ministre.

La composition de la « tenue unique »

Dans sa garde-robe scolaire, l’enfant trouvera cinq polos blanc ou gris, deux pulls bleu marine et deux pantalons gris. Pour les maternelles, la blouse est préférée. Un kit « gratuit pour les familles » qui devrait coûter aux alentours de 200 euros, financé par l’État et les collectivités territoriales, à hauteur de 50 % chacun. Le trousseau des élèves pourra être « complété en cours d’année afin de s’adapter à la croissance des élèves et de remédier à la perte ou à la dégradation involontaire de l’un des vêtements ».

Qui est volontaire ?

Selon le MENJ, une « centaine d’écoles et établissements dans 19 académies ont manifesté leur intérêt pour expérimenter la tenue commune ». Pourtant, la date limite de dépôt de candidature pour ceux qui souhaitent expérimenter le port de l’uniforme est repoussée au mois de juin. Elle devait s’achever le 15 février. Aussi, plusieurs écoles ont fait marche arrière, comme l’affirme RMC le 15 février, selon qui une quinzaine d’établissements seraient concernés.

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