Un nouveau plan pour renforcer la sécurité à l’école

Publié le 11 avril 2024 par Loris
Un nouveau plan pour renforcer la sécurité à l’école

Gabriel Attal l’a annoncé, il est arrivé. Le plan « Déployer un bouclier autour de l’école » est lancé par le gouvernement. Plusieurs mesures étaient déjà connues, mais l’objectif reste le même : assurer une école sûre pour tous et toutes.

« Face à toutes les formes de violences qui traversent notre société, l’École doit rester un sanctuaire républicain, au sein duquel la sécurité de chacun doit être assurée en permanence », déclare Nicole Belloubet, ministre de l’Éducation nationale. Le 4 avril, le gouvernement publie officiellement le plan « Déployer un bouclier autour de l’école ». Il s’organise en trois axes, visant respectivement à « assurer la sécurité de tous les élèves », « protéger tous les personnels de l’Éducation nationale » et à « sécuriser les enceintes scolaires ».

Les nouveautés du plan

Afin d’« assurer la sécurité de tous les élèves pour un climat scolaire apaisé », le gouvernement mise sur la lutte contre tous les types de harcèlement. Pour ce qui est des moyens humains, 150 emplois supplémentaires seront dédiés au harcèlement au sein des académies.

Des outils pratiques

En vue d’« enregistrer, transmettre et assurer le suivi des faits préoccupants dans les établissements scolaires », l’application Faits établissements sera élargie à 96 % des établissements privés sous contrat. Tous les agents peuvent aussi télécharger le « guide pratique » au sujet de la sécurité et de la protection des personnes à l’école.

De nouvelles équipes mobilisées

La sécurisation des enceintes scolaires est également au cœur du plan, avec trois nouveaux dispositifs, à savoir la « création de services de défense et de sécurité académiques » à partir de la rentrée scolaire 2024, l’expérimentation d’un « réseau d’appui éducatif » composé d’assistants d’éducation prêts à intervenir en cas d’incident, et la création d’une « équipe mobile de sécurité nationale (EMS-N) ». Cette dernière compte « 20 agents expérimentés qui pourront être mobilisés en moins de 48 h autour d’une école, en cas de crise aiguë ». Alors que les collectivités et les syndicats enseignants insistaient sur la nécessité de mettre en place davantage de « moyens humains », ils semblent avoir été entendus.

Il faudra parvenir à trouver « l’équilibre entre sécurité et école comme lieu de vie », selon Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU. Dans le premier degré, le Snuipp-FSU rappelle l’importance de « laisser les parents entrer dans les écoles pour leur permettre d’échanger directement avec les enseignants ».

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