Le Figaro.fr s’est intéressé à Céline Alvarez et au succès fulgurant de son livre, Les lois naturelles de l’enfant, sorti à la rentrée. L’ancienne institutrice de maternelle, qui a obtenu des résultats impressionnants en appliquant une méthode qui marie les neurosciences et la pédagogie Montessori, a ses partisans (ils sont nombreux chez les parents d’élèves) mais aussi ses détracteurs. Mais que lui reprochent-ils, au juste ?
• Certains ne manquent pas de souligner que Céline Alvarez « a beau jeu de donner des leçons pédagogiques et de fustiger la rigidité du système alors qu’elle a quitté le navire pour faire des conférences et des formations désormais payantes ».
• Ses résultats « n’auraient pas pu être obtenus sans le soutien financier de l’association Agir pour l’école qui lui a offert plus de 10 000 € de matériel pédagogique et l’emploi à temps plein d’une assistante d’éducation rompue à la pédagogie Montessori ».
• Son livre ne serait qu’ « une réécriture de cette pédagogie italienne vieille de plus de 100 ans ».
• Les résultats spectaculaires dont elle se prévaut « n’ont porté que sur une année d’enseignement dans une seule classe » et n’auraient donc pas de valeur scientifique.
Reste que Céline Alvarez, par son talent, sa personnalité « solaire », aura réussi à piquer la curiosité du grand public sur des questions pédagogiques, et à bousculer l’institution qui n’aime guère être remise en cause.